C’est une petite gazette, nommée La bonne nouvelle du lieu commun Masaryk. Nous pourrions la classer dans l’arte povera ou dans les fanzines de par sa simplicité et son faible coût. Elle est destinée aux acteurs intéressés de près ou de loin au projet de tiers-lieu, soit parce qu’ils vont organiser des activités en son sein et dans ce cas cet outil remet du commun, du partage au sein du groupe qui travaille à la conception de ce lieu, soit pour être informé de l’avancée du projet (par exemple auprès des élu.es ou des habitants).
La gazette « La bonne nouvelle du lieu commun Masaryk » prend la forme de deux A4 pliés en deux (soit 8 pages) et envoyée par mail aux élu.es et aux acteurs du projet (que l’on pourrait nommer les Commoners) et distribuée dans les boites à lettres des habitants de la résidence sociale via l’agence de secteur de Tremblay qui la remettra au gardien de la résidence.
Cet outil conçu par la 27è Région, a vocation à être repris par les acteurs du futur tiers-lieu. Aujourd’hui, le bailleur social Se posera alors la question de savoir qui aura la charge de la communication du lieu. Avec quelle autonomie et quelle organisation ?
Le sujet de la communication n’est pas une petite affaire. Dans certains tiers-lieux ou communs, une instance spécifique s’occupe de cette question et peut s’inscrire dans une des fonctions de la gouvernance parmi lesquelles on trouve la réflexion, l’orientation (la stratégie), la décision, la délégation, l’évaluation.